L’analyse de cette fraction par une nouvelle méthode de tamisage montre que ces particules d’encre traversent en majorité un tamis de 11µm. L’étude microscopique indique que les fines fibrillaires sont libres d’encre accrochée alors que les éléments lamellaires cellulosiques et minéraux sont plus ou moins couverts d’encre. Le fractionnement de la pâte en vue de séparer cette fraction fine du reste de la pâte et un traitement dédié de chacune des fractions offrent des possibilités de rationalisation du procédé de désencrage.
L’expérimentation d’une nouvelle technologie de fractionnement par classeur sous pression équipé d’un tamis micro-trous a mis en évidence sa grande efficacité de séparation des éléments fins.
L’étude des taux de passage des fibres selon leur longueur a par ailleurs montré que le tamis à micro-trous est plus sélectif qu’un tamis conventionnel à fentes et l’étude des mécanismes de classage a permis d’expliciter les limites de production. Les applications du classage à micro-trous étudiées ont clairement montré le fort potentiel de rationalisation de la ligne de désencrage, par traitements séparés de la fraction fibre et de la fraction fine contenant la majorité des encres.
Les travaux ont finalement porté sur la caractérisation des différents types d’éléments fins ainsi que sur leur traitement et les possibilités de valorisation dans différentes couches de papiers stratifiés.