Glencore International a accordé un prêt, le 1er octobre 2014, à Recylex qui bénéficie en outre d’une ligne de financement en fonds propres avec Kepler Cheuvreux.
Ce prêt de 16 millions d’euros, obtenu sous forme d’endettement classique, auprès de la société Glencore International AG (actionnaire de la société à hauteur de 32% du capital) doit permettre à l’entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries automobiles et des métaux, de faire face à ses besoins prévisionnels de trésorerie 2014-2015 (principalement liés aux deux dernières échéances de son plan de continuation).
Il est consenti à 7% (+ taux moyen du LIBOR à 6 mois sur la période d’exercice) avec un remboursement du capital emprunté en un seul et unique versement au 30 juin 2019 ou par anticipation sur décision de Recylex SA.
En complément, Recylex SA a décidé de mettre en place une ligne optionnelle de financement en fonds propres afin de lui permettre de renforcer sa situation de trésorerie. « Ces financements traduisent notre détermination à trouver des solutions pour faire face au lourd passé dont nous avons hérité et notre engagement à sauver notre Groupe, nos emplois et notre savoir-faire unique en Europe dans le recyclage de la mine urbaine. Le prêt permet de répondre aux besoins de trésorerie prévisionnels essentiellement liés à notre plan de continuation, à des conditions financières soutenables grâce à notre principal actionnaire Glencore. Le succès de notre recherche de financements vient confirmer les efforts réalisés par nos équipes, leur volonté d’avancer et leur solidarité. De grands défis restent encore à relever, à commencer par la poursuite de nos efforts pour restaurer la rentabilité du Groupe, particulièrement dans le segment Plomb. Tous les salariés du Groupe dans les quatre segments d’activité en France, en Allemagne et en Belgique restent mobilisés autour d’un double objectif : finaliser notre plan de continuation et améliorer notre rentabilité », a d’ailleurs indiqué Yves Roche, qui préside aux destinées de l’entreprise…
Pour rappel, depuis l’adoption de son plan de continuation en novembre 2005, « Recylex a payé à ce jour plus de 75 millions d’euros liés au passé, sans avoir eu recours à de l’endettement ».
Ce prêt ne couvrant ni les besoins de financement liés aux travaux de réhabilitation de l’Estaque, ni ceux liés au cycle d’exploitation, « les recherches de financements destinés aux besoins de trésorerie prévisionnels du périmètre allemand et à la finalisation des travaux de réhabilitation du site de L’Estaque, se poursuivent ».
Par ailleurs, Recylex a mis en place avec Kepler Cheuvreux, « une ligne de financement en fonds propres conformément à la délégation de l’Assemblée Générale des actionnaires du 12 mai 2014. La mise en place de cet instrument de financement optionnel vise à renforcer la couverture des besoins de trésorerie de l’activité courante du recycleur de plomb, tout en minimisant la dilution éventuelle pour les actionnaires grâce à l’émission d’actions nouvelles».