REP Bateaux de plaisance : des objectifs, mais pas trop
L'association pour la plaisance éco-responsable, d'ores et déjà mobilisée, débuterait donc officiellement ses activités au cours du second semestre de cette année et prendrait en charge les bateaux de plaisance de 2,5 m à 24 m soumis à obligation d'immatriculation, qu'ils soient conçus pour la navigation maritimes ou d'eau douce. Au moins le quart de ces navires traités doivent comporter une longueur de plus de 6 mètres. À charge pour l’éco-organisme de prévoir la mise à disposition de DEEE ménagers auprès des structures agréées pour cette filière. Des liens sont aussi au programme avec l’APER Pyro, éco-organisme des produits pyrotechniques du nautisme.
L'éco-organisme devra passer une convention avec au moins un centre traitant ces déchets de bateaux, pour chacune des façades maritimes de la France métropolitaine, à savoir Manche Est, Bretagne, Golfe de Gascogne, Méditerranée Ouest, Méditerranée Est et Corse. Un centre sera également implanté en Martinique, Guadeloupe et Saint-Martin. Anticipant son agrément, l'Aper a déjà lancé ses appels d'offres : Bateaux de plaisance en fin de vie : Appel d'offres de l'APER.
Dans un second temps, une solution opérationnelle sera mise en œuvre à la Réunion (au cours de la 3ème année d'agrément), en Guyane, à Saint Pierre et Miquelon, et à Mayotte avant fin 2023.
Pour ce qui concerne les zones intérieures, il est prévu que la structure passe une convention par bassin versant (sauf pour les bassins Artois-Picardie et Rhin-Meuse). Et pour ce qui touche aux objectifs annuels de traitement, la montée en puissance sera progressive : 2 400 bateaux au cours de la 1ère année. Puis, ce seront 3 600 unité, 4 700, 5 900 et enfin 6 100 qui devront avoir été traité au cours de la 5ème année de ce 1er agrément.