Romainville mise sur une conception harmonieuse du futur centre de traitement biologique de déchets
Dans le cadre de son plan de prévention et de diversification des modes de traitement, le Syctom de l'Agglomération parisienne prépare la mise en place d’une filière de traitement biologique des déchets ménagers par méthanisation. Il est impératif pour une bonne acceptation du projet de tout mettre en œuvre pour faire de ce centre une vitrine irréprochable…
Des 2 projets prévus en Seine-Saint-Denis, le réaménagement du centre de tri et de transfert de déchets de Romainville est le plus avancé.
Le centre de transfert reçoit actuellement 335 000 tonnes d’ordures ménagères. La création de l'unité de méthanisation et la modernisation du centre actuel doivent conduire à une réduction du trafic des véhicules et à une utilisation nouvelle des transports alternatifs.
Le futur centre de tri de collectes sélectives traitera 30 000 tonnes/an au lieu de 40 000 actuellement, grâce à la construction d'un autre centre de tri de proximité à Sevran. Le centre de tri des objets encombrants et la déchèterie (qui accueillent respectivement 70 000 et 37 000 tonnes par an) pourraient être implantés à quelques centaines de mètres de là sur le terrain départemental près de la voie d'eau.
Une concertation est en cours avec les collectivités concernées.
Les premières études engagées par les services du Syctom concluent à la faisabilité du projet et à l'adéquation du programme à son contexte : sites, techniques existantes, respect des PPRI, PLU et SDRIF (Plan de Prévention des Risques d'Inondations, Plan local d'Urbanisme et Schéma Directeur de la Région Ile-de-France).
La nouveauté et l'importance du projet imposent des études techniques complémentaires : caractérisation et analyse bio-chimique des déchets ménagers reçus à Romainville, études pour la valorisation du biogaz et celle du digestat. Une étude d'identification des pollutions potentielles du sol sur l'un des terrains que le Syctom est en train d'acquérir a également été lancée.
Le montage et le mode de dévolution de ce dossier complexe ont fait l’objet d’un débat au comité entre les différentes options possibles.