Romorantin : le recyclage à la Une

 Question recyclage, ils ont bien capté l’info : tous les présentoirs à journaux réformés ont été regroupés et seront retraités dans les ateliers de Stal à Romorantin (45), Stal industrie fabricant notamment, les mobiliers de vente destinés aux magasins « Relay »… C'est une première, ce qui mérité d'être souligné ...

 Afin d'améliorer la présentation et la mise en avant des quotidiens nationaux, Relay France, propriété de Lagardère Services, une enseigne qui compte environ un millier de points de vente de presse et livres (installés dans des lieux de transports tels que gares, aéroports ou métro), a mis au point un nouveau présentoir à journaux destiné à remplacer le modèle existant.
D’ordinaire, ce type de chambardement engendre du déchet et du transfert en déchetterie, ce que confirme bien volontiers le président de Stal, Jean-Christophe Perruchot. « La plupart du temps, le remplacement d'un mobilier donne lieu à la mise au rencart du précédent qui part en déchetterie » (…) « Dans le cas présent, nous avons décidé en partenariat avec Relay de monter une expérience de récupération et de recyclage. »

 Et donc, ce qui fut dit, fut fait : un premier lot de 200 meubles réformés a été récupéré et transféré chez Stal qui met en œuvre le démontage et le recyclage des composants pouvant être recyclés en collaboration avec Barbat Recyclage et une entreprise adaptée, l'Apajh-Ea, installée non loin et qui emploie 26 travailleurs handicapés.
Les charges financières sont réparties par moitié, entre Relay France et Stal Industrie. Soit un total de 2.290 € (11,45 € par meuble). Belle surprise et bonne nouvelle selon les parties prenantes : en effet, ce tarif est inférieur au coût global qu'une destruction des 200 mobiliers aurait généré. « Outre l’économie évidente, cette opération nous permet aussi d'affirmer des valeurs de responsabilité citoyenne, environnementale et sociétale », déclare le patron de Stal.

Les charges financières sont réparties par moitié, entre Relay France et Stal Industrie. Soit un total de 2.290 € (11,45 € par meuble). Belle surprise et bonne nouvelle selon les parties prenantes : en effet, ce tarif est inférieur au coût global qu'une destruction des 200 mobiliers aurait généré. « Outre l’économie évidente, cette opération nous permet aussi d'affirmer des valeurs de responsabilité citoyenne, environnementale et sociétale », a déclaré le patron de Stal, qui en connait un rayon, question recyclage : après que les ateliers aient été agrandis, il faut dire que son entreprise a été retenue par Eco-Systèmes, dans le cadre d’un marché d’importance : elle réalise en effet, une ligne de meubles dédiés à la collecte des petits DEEE, les PAM usagés, ces meubles lui ayant valu un « Janus » décerné par l'Institut du design…