Séché Environnement : la filière DND en bonne forme
Au 30 juin dernier, Séché Environnement annonce avoir réalisé un chiffre d’affaires consolidé en hausse de +12,8% à 239,3 M€, contre 212,2 M€ au 1er semestre 2012. Sur la période, le chiffre d’affaires publié intègre un effet de périmètre à hauteur de 0,9 M€ résultant, d’une part, de l’entrée en périmètre de Tree (+1,5 M€, voir notre article) et de Triadis Béziers (+0,6 M€), et d’autre part, du changement de mode de comptabilisation de Sogad (-1,1 M€) et de Gerep (-1,9 M€). Retraitée de ces effets de périmètre, la croissance du chiffre d’affaires publié à périmètre constant s’établit à +13,4 % au 1er semestre 2013 comparé à la même période de l’an passé...
Le chiffre d’affaires publié intègre également un chiffre d’affaires "IFRIC 12", représentatif des investissements réalisés sur les actifs concédés (15,5 M€ au 30 juin 2013 contre 4,3 M€ il y a un an). Hors chiffre d’affaires IFRIC 12 et à périmètre constant, l’activité du 1er semestre progresse de +8,2%. Cette bonne performance, obtenue au sein d’un contexte macro-économique peu porteur, démontre la solidité des filières qui font preuve d’un niveau d’activité récurrente satisfaisant, renforcé par la contribution des développements commerciaux réalisés en 2012.
"La sensible progression du chiffre d’affaires illustre le succès de la stratégie de croissance poursuivie par le Groupe en accompagnement de la dynamique de ses marchés et en réponse aux besoins de ses clientèles, industriels et collectivités. Elle consacre également le développement plus rapide des métiers de services (dépollution) et de valorisation par rapport à celui de certains métiers historiques. Cette évolution différenciée entre les métiers se traduira, de nouveau en 2013, par la constatation d’effets mix et conduit Séché Environnement à anticiper une légère progression de ses résultats opérationnels pour l’exercice en cours", indique le Groupe.
Avec un chiffre d’affaires de 140,6 M€, la filière Déchets Dangereux (DD) extériorise une croissance de +7% à périmètre courant. Retraitée de l’effet de périmètre lié à la mise en équivalence de Gerep (-1,9 M€) et de l’intégration de Triadis Béziers (+0,6 M€), la croissance de la filière à périmètre constant est portée à +8,1%. La filière s’appuie sur des marchés porteurs, tels que ceux de l’externalisation de la gestion de déchets auprès des industriels, et sur des métiers solides, comme la dépollution (désamiantage, décontamination...) et les valorisations (purification, régénération). Les activités PCB confirment leur tendance à la stabilisation autour des niveaux anticipés, avec un chiffre d’affaires de 7,7 M€ (contre 8,6 M€ au 1er semestre 2012). En revanche, les métiers de stockage se sont inscrits en retrait sensible, accentué par la suspension de l’activité à Hungaropec (Hongrie). A l’international, le chiffre d’affaires s’établit à 11,9 M€ sur la période, marquant un léger recul (-1%) par rapport au 1er semestre 2012, pénalisé par la Hongrie et par l’Espagne. A noter : l’absence d’effet de change significatif.
La filière Déchets Non Dangereux (DND) affiche quant à elle un chiffre d’affaires de 98,6 M€, marquant une croissance de +22,1% par rapport à la même période de l’an passé. Retraitée du chiffre d’affaires IFRIC 12 (15,5 M€ au 1er semestre 2013 contre 4,3 M€ à la même période l’an passé), ainsi que des effets de périmètre liés à l’entrée de Tree (+1,5 M€) et au changement de mode de comptabilisation de Sogad (-1,1 M€), la croissance du chiffre d’affaires de la filière hors IFRIC 12 et à périmètre constant est de +8,3%. Ce bon niveau d’activité reflète la récurrence des marchés avec les collectivités, la contribution des développements commerciaux réalisés en 2012 (Nantes-Alcéa, Scherwiller...), ainsi que le dynamisme des marchés de dépollution. Cette performance a été obtenue alors que la filière a supporté, sur le 1er trimestre et en partie sur le 2ème trimestre, la fin des travaux en cours depuis 2012 sur les fours de Strasbourg-Sénerval, et que les métiers de stockage ont connu sur la période, une évolution en ligne avec les tendances extériorisées l’an passé.
"Dans un contexte économique offrant peu de visibilité, Séché Environnement s’appuie sur la solidité de ses marchés industriels et sur la récurrence de ses marchés avec les collectivités. Le Groupe adapte en permanence son offre aux nouvelles obligations réglementaires et aux besoins de ses clients en matière de développement durable, ce qui pérennise sa croissance mais le conduit à se développer plus rapidement sur les métiers de services, de dépollution et de valorisation plutôt que sur ses métiers d’origine, à plus forte valeur ajoutée. Ces évolutions de mix activité pèsent sur les marges opérationnelles. Celles-ci ont d’ailleurs atteint un point bas en 2012, également en raison d’éléments ponctuels négatifs", précise Séché Environnement. La disparition de ces éléments ponctuels négatifs doit contribuer mécaniquement à un redressement des résultats opérationnels en 2013 mais, compte tenu de la poursuite des effets mix, cette amélioration des résultats opérationnels ne sera que très progressive à partir de 2013.