Seine-et-Marne: Inauguration de la nouvelle usine d'incinération
Finalement, c'est ce samedi 14 juin que sera inauguré officiellement la nouvelle unité de "valorisation énergétique" de Vaux-le-Penil (77). Cet investissement s'inscrit dans l'action du SMITOM du Centre-Ouest Seine-et-Marnais qui a été créé en 1997 afin de mettre en œuvre les schémas de collecte et de traitement des déchets ménagers selon le plan départemental, et les objectifs de la loi de 1992.
Le SMITOM fédère 67 communes et regroupe 280.000 habitants. Son surnom est le LOMBRIC ce qui signifie: Les Ordures Ménagères Bien Recyclées, Incinérées ou Compostées....Tout un programme. ( voir tableau ci-dessous )
Un choix contesté
On se souvient qu'au moment de la prise de décision d'investissement une vive opposition locale s'était manifestée. Elle n'est pas parvenue à remettre en cause le projet, mais le retard apporté à sa réalisation est important. On prévoyait une mise en service de l'ensemble de la filière de traitement des déchets en avril 2002. De plus il reste encore en suspens de jugement administratif une plainte des "résistants de Maincy" contre l'ouverture d'exploitation de l'usine, mais leurs arguments utilisés contre le permis de construire ont déjà été refusés par le tribunal. Et si l'on en croît les élus locaux et les techniciens du syndicat intercommunal la solution retenue était la meilleure et la plus efficace.
Une première au niveau du contrôle des fumées
L'investissement est de l'ordre de 52 millions d'euros hors taxes.La mise en fonctionnement de l'exploitation est prévue dans quelques semaines après que les essais des deux brûleurs des deux fours se soient avérés concluants. Ensuite, le rythme de traitement devrait être de l'ordre de 8 tonnes par heure soit une quantité de 125.000 tonnes de déchets annuels enfournés.
Sur le plan de la communication, on prévoit entre autre de mettre en place à l'automne un circuit de visite de l'usine à destination des habitants.
Peut-être à cause des contestations et des oppositions, notamment sur le plan des rejets, le syndicat SMITOM n'a pas hésité à être le premier en France à contrôler en continu les fumées en teneurs de dioxines et furanes ( avec analyses et résultats mensuels). Cela a représenté un coût supplémentaire de 674.000 euros. Il a aussi établi un programme de vérification périodique des sols.
- Filière de traitement des déchets ménagers SMITOM (77) -
Le projet et l'action du SMITOM comprennent de nombreuses réalisations: |