Sphere se félicite des prises de positions de Jacques Chirac en faveur des bioplastiques
Personne ne les a entendus crier très fort mais, mais ils le jurent : l'écologie va être l'un des grands sujets de l'élection présidentielle, martèlent les entourages des candidats à l'Elysée, au grand dam des Ecolos.
John Persenda, Président du groupe Sphere ne s’en plaint pas. Au contraire ! Il se félicite des prises de positions de Jacques Chirac en faveur des bioplastiques et également de la volonté du Président de faire de la chimie verte la chimie du futur et de croire en l’avenir des produits que le groupe défend ardemment...
Sur les traces de son mentor Jacques Chirac, qui avait fait intégrer à la Constitution une Charte de l'environnement en mars 2005, Dominique de Villepin a annoncé, ce mercredi, à La Villette, à l'occasion de sa quinzième conférence de presse mensuelle, un Pacte pour l'environnement. Une "vision du pays à long terme", fondée sur l'idée que l'environnement, la croissance, l'innovation industrielle sont liés.
Il n’y a pas à dire : depuis quelque temps chacun s’habille en Vert…
"La volonté des hommes politiques de réduire le réchauffement de la planète, de réduire l’impact de nos modes de vie sur l’environnement, de faire de l’écologie le moteur d’une nouvelle révolution industrielle démontre combien le choix des bioplastiques, issus de ressources renouvelables est un vrai pari sur l’avenir et une chance pour notre industrie de la plasturgie ainsi que pour l’agriculture française", explique John Persenda, Président du groupe Sphere qui a généré 300 millions d’euros en 2005 grâce à 1 300 collaborateurs.
En effet, 100 % biodégradables, issus de matières premières végétales, les bioplastiques nous permettront de créer une véritable filière agro-industrielle compétitive en France et en Europe. Ils permettront également à la plasturgie française d’innover et de lutter, grâce à son avance technologique, contre une concurrence accrue issue des pays asiatiques.
Ils constituent des débouchés stratégiques pour l’agriculture française. En effet, pour 100 000 tonnes de bioplastiques ce sont 250 000 tonnes de fécule utilisées, soit plus de 5 000 hectares de pommes de terres ou près de 10 000 ha de maïs. C’est pourquoi le groupe poursuivra encore ses efforts de recherche pour prendre de l’avance et produire des bioplastiques plus performants et plus compétitifs.