Si les causes de l'incendie qui a ravagé l'usine Paprec Recyclage, situé à Bruguières, au nord de Toulouse, sont encore inconnues, on sait que le sinistre qui s'est déclaré hier en fin de journée, a été maitrisé dans la nuit de lundi à mardi, grâce à l'intenvention de 150 pompiers environ, mais également qu'il n'a fait aucune victime, fort heureusement. Créé en 2009, le site installé sur 7 hectares, comprenant trois bâtiments de 10 000 m², emploie une centaine de collaborateurs, et a pour vocation de réceptionnner et de recycler des déchets non dangereux : cartons, papiers, emballages en plastiques, palettes et ferraille...
Le personnel d'astreinte a pu donner l'alerte immédiatement après avoir constaté un départ de feu à l'extérieur des bâtiments (incommodés par les fumées ces collaborateurs ont été immédiatement pris en charge mais ont pu rentrer à leur domicile hier dans la soirée). D'origine (pour l'heure) indéterminée, le feu, attisé par le vent d'Autan, s'est néanmoins rapidement propagé sur ce site industriel, dédié au recyclage de déchets non dangereux, établi sur 7 hectares et comprenant 3 bâtiments de 10 000 mètres carrés en tout. Paprec y recycle les cartons, le papier, les bouteilles plastiques, des palettes, de la ferraille, à hauteur de 8000 tonnes environ, par mois, la fraction non recyclable en l'état étant préparée par ailleurs afin de produire du CSR.
Environ 5000 m² auraient été la proie des flammes. Après que l'impact économique ait été déterminé avec précision, des mesures de chômage techniques pourraient être adoptées. Un bâtiment sur les trois a été touché. « Une ligne de tri détruite, plusieurs tonnes de balles de matières recyclées partis en fumée et un bâtiment ouvert a été touché, mais l'essentiel de l’outil industriel a été préservé, ce qui fait que l’activité pourra reprendre très prochainement », a rassuré le directeur du site, Mathieu Breton, aujourd'hui, même si ça reste « un gros coup dur » .
Une enquête a bien évidement été ouverte ; elle sera diligentée par la brigade de recherches de Toulouse-Saint-Michel, afin de déterminer quelles sont les causes de cet incendie. Deux foyers distincts auraient été identifiés.
Ce mardi 15 août en fin d'après midi, les gendarmes de la compagnie Saint-Michel et l’escadron départemental de sécurité routière avaient en charge d'organiser la fermeture des bretelles d’accès à l’autoroute depuis Saint-Jory pour faciliter l’intervention des pompiers.
Dans un communiqué édité par la préfecture, on apprend en effet que « le feu est circonscrit et n’évolue plus en surface. Compte tenu des matériels stockés sur site et des foyers résiduels, les opérations d’extinction du feu se poursuivent. Pour faciliter l’intervention des pompiers et l’approvisionnement en eau,l’échangeur de Saint-Jory (n°11) sur l’A62 est fermé à compter de 17h dans les deux sens. Tous les moyens sont mobilisés pour permettre la continuité des activités sur la zone industrielle.La vigilance reste de mise pour l’accessibilité et la circulation à l’intérieur de la zone ».