La juridiction actuelle crée des incitations économiques à ne pas suivre la loi. Les investissements nécessaires pour respecter les normes environnementales sont supérieurs aux amendes en cas d'infraction. Depuis le 1er juillet 2006, la loi ne prend plus en considération la taille de l'entreprise ni ses gains pour évaluer le montant de l'amende. Les autres procédures de poursuites judiciaires ne sont pas suffisamment mises en oeuvre pour réellement contribuer au respect de la loi. Charlotte Bourner ajoute que la justice manque de ressource et que le non-respect de l'environnement n'est pas perçu comme un délit qui doit être sanctionné.
Stefan Karlmark, avocat en Droit de l'environnement, s'est appuyé sur le travail de recherche de Charlotte Bourner et conclut que la législation doit également tenir compte de la responsabilité individuelle des dirigeants d'entreprise.