Le 8 décembre dernier, un nouveau président succédait à Luc Valaize. L’homme, âgé de 54 ans, Directeur de la performance opérationnelle chez Sita, a été élu à la tête du SVDU, Syndicat national du traitement et de la Valorisation des Déchets Urbains et assimilés, membre de la Fédération des Services Energie Environnement… 
Christian Monnier succède ainsi, pour un mandat de trois ans, à Luc Valaize, appelé cet été à de nouvelles fonctions. À ce titre, il devient également vice‐président de la FEDENE (Fédération des Services Energie Environnement), de la FNADE (Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement) et du CEWEP (Confédération of European Waste to Energy Plant).
Le nouveau président, âgé de 54 ans, est Directeur de la performance opérationnelle chez Sita ; ancien élève de l’Ecole Polytechnique, ingénieur des Ponts et Chaussées, il débute sa carrière en 1985 au Ministère de l’Equipement, avant de rejoindre, en 1994, le groupe Elyo, devenu depuis Cofely, où il a successivement occupé les fonctions de Directeur Général de la filiale Bussys, Directeur du Facilities Management, Directeur de l’Assistance aux Opérations, Directeur Général Adjoint pour le Nord‐Est et Directeur Général pour l’Ile de France Tertiaire.
« Dans le cadre de la transition énergétique qui encourage l’économie circulaire, il est nécessaire de mettre en place tous les leviers réglementaires et financiers favorisant le développement des énergies renouvelables et de récupération adaptées aux besoins et aux spécificités des territoires, ainsi que les dispositifs permettant une efficacité énergétique et environnementale optimale » a immédiatement indiqué Christian Monnier lors de son élection. Solution industrielle permettant une gestion des déchets respectueuse de l’environnement, « la valorisation énergétique des déchets s’intègre pleinement dans un processus multi‐filières s'inscrivant dans la hiérarchie européenne des déchets. Elle permet en effet de contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux à horizon 2020 en matière d’énergies renouvelables, de substituer l'énergie provenant de combustibles fossiles par l'énergie de récupération thermique et électrique issue de la combustion des déchets, de contribuer à la réduction des gaz à effet de serre et d’optimiser le coût de traitement des déchets ».
Une part importante de l’énergie thermique n’est aujourd’hui pas valorisée en France, représentant un gaspillage de plus de 4 millions de tonnes d’équivalent pétrole par an. En améliorant la performance énergétique des sites existants et en les raccordant à des réseaux de chaleur, la livraison d’énergie valorisée pourrait doubler d’ici 2020, soit un supplément de 7 TWh de chaleur et 3 TWh d’électricité. Elle contribuerait ainsi à alimenter plus encore les réseaux de chaleur français dont la part d’énergie renouvelable et de récupération a atteint 40 % en 2013*. Dans le cadre du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, la mission du SVDU, présidée désormais par Christian Monnier, prend plus que jamais tout son sens pour les opérateurs français de la valorisation énergétique des déchets ménagers.
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*cf. Enquête annuelle de branche réalisée par le SNCU pour le Service de l'observation et des statistiques du ministère de l'écologie, du développement durable, et de l'énergie (SOeS)