Textiles : la famille Covaltex s’agrandit
Le « petit dernier » a pour spécificité d’être déjà grand : il s’agit de la Croix Rouge Française qui collecte les textiles usagés depuis plusieurs décennies, ce qui lui assure une partie de ses revenus destinés à l’aide humanitaire qui caractérise une belle partie de ses activités. Cette association de belle renommée rejoint le club Covaltex (rassemblant des spécialistes de la collecte, du tri et du recyclage des déchets textiles)… ce qui constitue une grande fierté pour cette jeune structure...
« Au regard de la place qu’occupe la Croix Rouge Française au travers de son important réseau de vestiaires et "vestiboutiques", mais également de par son implication et contribution dans la filière du recyclage, nous souhaitons pouvoir participer activement aux échanges qui accompagnent le développement et les évolutions de la filière des textiles usagés en France ». Ces mots, justifiant la toute récente demande d’adhésion à Covaltex, sont signés par le Professeur Jean-Jacques Eledjam, Président de la Croix Rouge Française, dont l’objectif est de « rejoindre Covaltex qui regroupe les acteurs ayant une activité de collecte et/ou de valorisation des textiles en France.
On ne surprendra pas nos lecteurs si l’on ajoute que l’intégration de ce nouveau membre est vécue comme un honneur par les membres du bureau de Covaltex et par son président, Georges Bourgeois.
« Nous connaissons tous l’importance de la Croix-Rouge Française dans la filière de collecte et de recyclage des vêtements et textiles des particuliers. Elle y contribue, non seulement par son réseau de vestiaires et de vestiboutiques, mais également par toutes ses unités locales, départementales et régionales qui sont, comme chacun sait, un Point d’Apport Volontaire parmi les plus anciens et les plus traditionnels » que compte notre pays, exprime Georges Bourgeois qui confirme bien volontiers par ailleurs, que la Croix Rouge Française pourra « compter sur la participation de Covaltex pour que, comme les autres membres de notre association, soit reconnue et appréciée à juste titre par tous nos interlocuteurs en ce qui concerne la filière des textiles usagés en France ».
On fait clairement référence au Ministère de l’Environnement, à l’éco-organisme textile (Eco-TLC) et ses contributeurs, mais également à l’Ademe, l’Association des Maires de France, l’association Amorce, sans oublier Federec, la Fédération française des entreprises du recyclage.
« C'est un honneur pour nous tous. C'est surtout, de la part d'une si importante et si ancienne organisation, représentée sur l’ensemble du territoire français, une marque de confiance qui nous stimule davantage encore. Car c'est non seulement le résultat du travail que nous avons effectué auprès des instances ministérielles et publiques, mais également une incitation à aller encore plus de l'avant sur le terrain, afin de faire entendre la voix des structures locales. Ces structures locales, associatives, de l'insertion, du monde professionnel de la collecte et du recyclage ne doivent pas être oubliées dans le cadre de la collecte, du tri et du recyclage des textiles que promeut l'éco-organisme ».
Et le président Bourgeois de conclure en rappelant que l’association qu’il préside « va poursuivre la mission qu'elle s'est impartie via trois axes majeurs :
informer les pouvoirs publics, ministériels, régionaux, départementaux et locaux sur l'activité de ces structures et leur apport au projet du Ministère de l’Environnement et d'Eco TLC;
rester extrêmement vigilant dans les villes et communauté de communes en ce qui concerne la défense des intérêts des associations et "petits" collecteurs;
appuyer l'éco-organisme dans sa volonté de coordination des actions ».