TLC: le Sud ne perd pas le nord

Le 31/07/2018 à 17:32  

TLC: le Sud ne perd pas le nord

Textiles à recycler On ne va pas se voiler la face ; la collecte de textiles, linges de maison et chaussures sur le territoire de la métropole Aix-Marseille-Provence reste plus faible en moyenne que ce qui relève des stats nationales : 1,5 kg/an/habitant contre 3,2 kg/an/habitant.Trop peu... malgré les 750 points de collecte des textiles usagés (61% des points d'apports sont implantés sur le domaine public, le reste relevant de points implantés sur des domaines privés ou de vestiaires d’association), répartis sur le territoire concerné... 

  2 700 tonnes de textiles ont été récupérées, en 2016, via 750 bornes réparties sur le territoire, soit 1,5 kg/an/habitant, contre 3,2 kg/an/habitant (en moyenne nationale), ce qui sous entend qu'il faudrait collecter 6 000 tonnes de TLC par an pour remonter la pente et flirter avec la moyenne établie. Etant entendu, on ne le répétera jamais assez, qu'un textile usagé déposé dans le conteneur dédié, coûtera toujours moins cher à la collectivité (et donc au contribuable), que s'il est déposé dans le bac à ordures ménagères...

Ceci étant précisé, tout ce qui relève du domaine public est consacré par des conventions signées entre les conseils de territoire de la métropole et des opérateurs de collecte : Le Relais et Provence Tlc (qui a fêté ses 5 ans cette année), comptent parmi les opérateurs. Les conventions qui les lient arrivant à échéance à la fin de cette année, exception faite du territoire Istres Ouest Provence, la Métropole, convaincue qu'il faut booster le recyclage des textiles, a souhaité lancer un appel à projets pour « la collecte des textiles-linge de maison-chaussures en point d’apports volontaires en vue de leur réutilisation » : elle a pour but d'offrir plus de possibilités aux habitants de pouvoir recycler.

L’appel à projets a eu pour objet  de multiplier le nombre de points de collecte sur le territoire de la métropole, ceux-ci pouvant être gérés par un  même opérateur ou par plusieurs, pendant quatre ans, le ou les opérateurs  se devant  d'acquitter une redevance d’occupation du domaine public à l’institution auquel il appartient (commune ou métropole), le tout étant bien évidement encadré de manière contractuelle.
La convention déterminera également le rôle de l’opérateur, étant entendu que la métropole a listé quelques postes : recherche et proposition d’emplacements appropriés, fourniture, installation et entretien des bornes d’apport volontaire, collecte de ces points, suivi qualitatif et quantitatif du gisement capté, tri et envoi du gisement vers les filières de valorisation.

 Dans la mesure où les conventions actuelles sont en vigueur jusqu'à la fin de cette année 2018, les nouvelles ne seront mises en place qu'à partir de hancier 2019. Il est est d'otres et déjà clair pour les parenatires, qu'une fois par an,  un bilan des quantités de textiles détournés des OM sera réalisé, ce qui aura pour effet de signifier aux donateurs, que leur geste n'aura pas été inutile ou même bénin.