A la suite de « l’affaire des PCB » visant la société Aprochim (filiale du groupe Chimirec), dont la spécialité consiste à traiter des déchets industriels contaminés par des PCB, on apprend que les 2/3 des résultats d’analyses sont aujourd’hui inférieurs à la norme (laquelle est encore plus draconienne depuis 2006)…
Plusieurs centaines d’analyses ont été réalisées dans tous types de milieux : air, eau, sol, sédiments, végétaux…, afin de caractériser et poursuivre la réduction de son impact sur l’environnement. L’ensemble de ces résultats, ainsi que ceux obtenus par les pouvoirs publics sur les produits agricoles ont été exposés lors des CLIS (en janvier et le 30 mars dernier). On pourra lire cet article pour compléter l'information.
A ce jour, les 2/3 des résultats sont inférieurs à la norme requise. L’impact se limite à un rayon que quelques centaines de mètres.
Aprochim annonce poursuivre son plan d’actions d’ores et déjà mis en œuvre depuis plusieurs mois (réduction des sources d’émissions de poussières, mises en œuvre de différents dispositifs techniques de filtration additionnelle), afin de permettre un retour à la commercialisation des produits agricoles.
Toutes les indemnisations des exploitations seront supportées par Aprochim, quand bien même la société filiale du groupe Chimirec n’est pas le seul contributeur au problème rencontré.