Produit ou utilisé dans les installations nucléaires civiles et militaires, le tritium, isotope de l’hydrogène, est un enjeu pour la recherche dans le domaine de l’énergie notamment. Transat (Transversal Actions for Tritium) est un projet multidisciplinaire visant améliorer les connaissances sur la gestion du tritium dans les installations de fission et de fusion, notamment en ce qui concerne l'amélioration de la gestion des déchets...
Financé à hauteur de 4 millions d’euros par l’Union Européenne et lancé par la Communauté européenne de l'énergie atomique (Euratom), Transat est un projet multidisciplinaire visant à contribuer à la recherche et à l'innovation sur les activités transversales nécessaires pour améliorer les connaissances sur la gestion du tritium dans les installations de fission et de fusion (voir ici). Coordonné par le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), il réunit 18 partenaires, via Euratom, pour une durée de 4 ans. Il a été lancé le 1er septembre 2017.
Transat a pour but de contribuer activement à l'élaboration de nouveaux cadres politiques et règles européennes et internationales pour une exploitation et un traitement plus sûrs du tritium, en collaboration étroite avec les associations de régulateurs nucléaires (WENRA et ENSREG). En effet, comme l'explique Christian Grisolia, chercheur à l'Institut de recherche sur la fusion par confinement magnétique du CEA et coordinateur du projet : "Le perfectionnement de notre maîtrise du tritium est indispensable, ainsi que la révision des normes qui accompagnent son utilisation".
Transat propose des actions répondant aux principaux défis liés à la gestion du tritium à savoir :
l'amélioration de la gestion des déchets, via la mise en place de nouvelles études de concept pour les emballages de confinement des déchets tritiés et par de nouvelles méthodes d'évaluation des stocks de tritium dans les déchets métalliques et les déchets de conservation ;