Transports alternatifs : les déchets directement concernés
Dans notre article publié le 8 août dernier (voir notre article), nous avons omis et en sommes tout à fait désolés, de citer la société Paprec, partie prenante dans un projet d'envergure... Rectificatif.
Le transport alternatif séduit de plus en plus : l'objectif étant, à chaque fois, de limiter le transport par camions... Ainsi, l’acheminement par voie d’eau des mâchefers issus des centres de valorisation énergétique (Ivry Paris XIII, Saint–Ouen) vers leur site de traitement ou bien encore le transport par barges des objets encombrants reçus à Saint-Denis vers Bonneuil-sur-Marne ont permis au Syctom en 2007, d’éviter le trafic de plus de 10 000 camions en Ile de France.
Grâce à cette impulsion, plusieurs projets ambitieux ont pu voir le jour en collaboration avec ses partenaires industriels, comme l’évacuation par péniche, dès 2005, des journaux magazines vers l’usine papetière UPM Chapelle Darblay à Grand Couronne, près de Rouen.
Toujours dans cette logique, le Syctom a encouragé un projet d’envergure mené par Sita et Paprec pour le transport par voie fluviale des flaconnages plastiques triés, vers leur lieu de recyclage…
L'usine de recyclage, d’une capacité de 40 000 tonnes par an, construite par les deux industriels (Sita et Paprec) à Limay dans les Yvelines répond à ces critères. En 2009, le Syctom évacuera depuis ses centres de tri par transport fluvial près de 10 000 tonnes par an de flaconnages plastique, qui jusqu’à présent étaient destinés à différentes usines de recyclage en France et à l’export. La circulation de 800 camions sera ainsi évitée.
Nous sommes conviés à la pose de la première pierre et ne manquerons pas de vous faire part des dernières informations relatives à la réalisation de ce projet.