Le phénomène de prolifération des algues vertes est devenu une nuisance préoccupante en France, notamment en Bretagne. Selon une étude conduite à l’été 2009 par l’INERIS, à la demande de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, sur la plage de Saint-Michel en Grève, les amas d’algues en décomposition émettent des gaz toxiques à forte concentration, notamment de l’hydrogène sulfuré.
Ainsi, les collectivités locales ramassent plusieurs milliers de tonnes d’algues vertes chaque année qui doivent être traitées. Or ce sont des déchest d'un genre très particulier (voir Algues vertes : c'est à devenir "chèvre"...)...
Le processus de traitement des algues vertes conçu par le Groupe CNIM est basé sur la déshydratation par ventilation d’air chaud (produit par un générateur d’air chaud à bois). Les extensions réalisées et les nouveaux procédés mis en place à l’usine de compostage de Launay-
Lantic vont permettre d’éviter les odeurs, de supprimer la production de gaz toxique (Hydrogène sulfuré) et de sécher près de 25 000 tonnes d’algues vertes.
Le Groupe CNIM a reçu le 16 décembre 2009 de l’organisme certificateur AFAQ l’avis de sa certification ISO 14001 pour «l’activité de compostage des déchets ménagers et déchets verts et le traitement par enfouissement technique de déchets » du site.
Nicolas Dmitrieff, Président du Directoire du Groupe CNIM a rappelé à cette occasion que « le Groupe CNIM, impliqué dans le développement durable, a mis sa technologie au service du traitement des algues vertes dans un procédé innovant assurant à la fois efficacité et sécurité. Les technologies de traitement des algues vertes développées par notre Groupe font appel à des solutions
pérennes, respectueuses de l’environnement »...