Tri, déchets, énergie : Dijon voit la ville en vert !
Outre son Bilan carbone prévu d'ici début 2010, son PCET (Plan Climat Energie Territorial) présentant sa stratégie de réduction des émissions de GES et sa candidature en 2010 au label européen City'ergie, la Ville s’engage au quotidien dans la lutte contre les problèmes environnementaux. Soucieux de préserver la richesse de son patrimoine et de participer à l’amélioration du cadre et de la qualité de vie de ses habitants, le Grand Dijon a engagé dès 2004 une Charte pour l’environnement en concertation avec l’ensemble des acteurs de son territoire (citoyens, associations, entreprises, institutions et élus). 4 grands thèmes ont ainsi été mis en exergue...
Tout d'abord, La ville de Dijon cherche à optimiser sa gestion des déchets par plusieurs actions prises en ce sens, comme la généralisation de la collecte sélective, ou encore la création d’un centre de tri de déchets ménagers conçu pour trier et orienter vers des filières de recyclage les emballages ainsi que les papiers et journaux. On notera également l'ouverture d’une unité spécifique d’accueil des DASRI (Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux - voir notre article), la mise aux normes européennes de l’usine d’incinération, avec l'installation d’un turboalternateur qui a pour vocation de valoriser l’énergie produite par la combustion des déchets éliminés (voir notre article).
Autre thème : l'eau et l'assainissement. Depuis 2004, le Grand Dijon s’est doté d’un programme structuré "Eauvitale" qui comprend notamment : la construction de 2 nouvelles stations d’épuration réduisant très sensiblement les pollutions, la mise aux normes du four d’incinération de la station d’épuration de Dijon-Longvic, la sensibilisation aux économies d’eau et la promotion de la consommation de l’eau du robinet. De plus, la Ville participe au pôle de compétitivité "Vitagora Goût Nutrition Santé", dont l’une des filières travaille spécifiquement sur le goût de l’eau pour que celle-ci soit appréciée par le plus grand nombre de consommateurs.
La mobilité n'est pas en reste, puisque la politique de transports de la Ville vise la promotion des modes alternatifs. Là encore, les exemples sont nombreux : réalisation d’un tramway avec la mise en service de deux lignes en 2013, équipement des bus en GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) plus respectueux de l’environnement, navettes électriques gratuites pour relier le centre-ville, développement des pistes cyclables, poursuite de la piétonisation du centre-ville, etc. Pour sa politique d’éco-mobilité exemplaire, saluée au niveau national, le Grand Dijon s’est d'ailleurs vu attribuer fin 2008 le fameux ticket vert par la FNAUT (Fédération Nationale d'Associations d'Usagers des Transports). Bravo !
Dernier thème enfin : la Ville est extrêmement engagée pour un urbanisme plus écologique. On peut citer la recherche systématique de la ville de Dijon de la HQE (Haute Qualité Environnementale) ou du BBC (Bâtiment à Basse Consommation) dans les nouvelles constructions, la promotion d’éco-quartiers, l'élaboration du Plan Local d’Urbanisme "écoPLU" qui intègrera les enjeux environnementaux, et le soutien aux constructions à énergie positive comme la Tour Elithis.
A l’heure où le développement durable s’impose comme une nécessité, Dijon et son agglomération s’inscrivent donc pleinement dans cette voie par la priorité donnée à l’environnement et par le niveau des investissements dédiés à la protection des ressources et des équilibres naturels. Depuis 2002, ce sont près de 100 millions d’euros qui ont été consacrés au domaine de l’environnement (hors investissements tramway).
Comme l’a précisé François Rebsamen, Sénateur-Maire de Dijon et Président du Grand Dijon, "le développement durable doit être pour nous tous une priorité. Sa mise en oeuvre ne peut se concevoir de manière centralisée, elle s'impose à toutes les échelles de territoire, et doit associer l'ensemble des décideurs locaux. Je tiens donc à ce que, tous ensemble, nous fassions émerger des énergies nouvelles, que nous avancions dans ce sens afin de faire de notre cité une référence écologique en France".