Tri des déchets à la source : Elise surfe sur la vague
D’abord centrée sur la valorisation du papier, l’activité du groupe a su s’adapter aux besoins de ses clients et intégrer la valorisation de tous les déchets de bureau : le papier, encore et toujours mais aussi le carton, les gobelets et bouteilles en plastique, les canettes en fer ou en aluminium, les cartouches d’encre, les DEEE, les lampes et les tubes néons, ou encore le mobilier de bureau.
Avec un réseau national de 32 sites et plus de 8 500 entreprises partenaires, Elise a créé plus de 290 emplois et fédère l’ensemble de ses collaborateurs et partenaires autour d’un projet éco-citoyen.
Pour accompagner et aider les entreprises françaises à répondre à la nouvelle réglementation, le groupe prévoit de créer 210 nouveaux emplois solidaires, en France. Au total, ce seront 500 collaborateurs attachés à Elise qui collecteront 30 000 tonnes de papiers par an d’ici 2018. Pour répondre à cette prévision de croissance, la structure entend étendre son réseau de franchises sur tout le territoire français : à horizon 2018, l’entreprise déjà présente dans 32 villes, est décidée à ouvrir trois nouveaux centres au cours des prochains mois d’ouvrir à Nantes, Clermont Ferrand et Ajaccio, prévoit d'opérer via 45 sites actifs.
La collecte et le recyclage de ces déchets de bureau constituent le fonds de commerce du groupe qui mise encore et toujours sur l'emploi solidaire : comme souligné dans le rapport du Député Bardy sur le développement de la filière papetière, en préparation de la loi, le recyclage crée 25 fois plus d’emplois (non délocalisables qui plus est) que la mise en décharge et 6 fois plus d’emplois que l’incinération.
En conséquence, tous les sites Elise disposent d’un agrément «Entreprise Adaptée» ou «Entreprise d’Insertion» : en d'autres termes, les entreprises qui choisissent de collaborer avec Elise, peuvent non seulement contribuer à l’emploi de personnes handicapées et adopter une pratique RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises), mais elles peuvent assurer le recyclage de leurs déchets de bureau avec une parfaite traçabilité. Aujourd’hui, ce sont 290 collaborateurs Elise qui recyclent 18 700 tonnes de papiers par an pour 8 500 entreprises partenaires. Ce qui représente 427 000 corbeilles de tri installées. 100% des papiers collectés par les sites du groupement sont recyclés en France.
Selon le nouveau décret, les acteurs économiques doivent depuis le 1er juillet, organiser le tri et la collecte séparative de leurs déchets de papier, métal, plastique, verre et bois produits (si leur volume généré est supérieur à 1 100 litres/semaine). Ils devront s’assurer de la valorisation ou de la cession de leurs déchets, auprès des intermédiaires et des installations de valorisation. Dans ce cas, les exploitants d’unités de valorisation ou les intermédiaires délivreront chaque année, avant le 31 mars, une attestation de prise en charge des déchets, en mentionnant les quantités, la nature de ces déchets et leur destination finale de valorisation.
Concernant les déchets de papiers de bureau, ces dispositions s’appliquent quel que soit le volume hebdomadaire généré, selon un calendrier précis :
- Pour les établissements et administrations publics de l’Etat : à compter du 1er juillet 2016 lorsque leurs effectifs excèdent 20 salariés
- Pour les établissements de droit privé et les collectivités territoriales : à compter du 1er juillet 2016 lorsque leurs effectifs excèdent 100 salariés, du 1er janvier 2017 lorsque leurs effectifs sont de 50 salariés et du 1er janvier 2018 lorsque leurs effectifs sont de 20 salariés et plus
De plus, la loi de transition énergétique prévoit que les services de l’Etat ainsi que les collectivités territoriales et leurs groupements s’engagent à utiliser au moins 40% de papier recyclé avant 2020 (25% dès 2017).