Tri des emballages : Passenaud et Sita mettent le paquet
Que les superstitieux se rassurent : tout s’est bien passé !
A terme, on y trouvera donc, le centre de tri des déchets provenant des collectes sélectives, mais aussi un centre de tri et conditionnement de déchets industriels (DIB), un centre de transfert de déchets ultimes, une déchetterie industrielle et artisanale avec une zone de transit de déchets dangereux, une plate-forme de broyage et de valorisation du bois, une activité de bio déconditionnement des déchets organiques, une plate-forme de tri des déchets de chantier et une base de véhicules de collecte de déchets industriels pour une capacité globale de 123.000 tonnes /an.
Pour l’heure, seul le centre de tri est opérationnel : 5000 m² lui sont consacrés. Il est paramétré pour traiter les déchets d’environ 313 000 personnes (agglomération du Mans et neuf communautés de communes) et dispose d’une capacité de traitement d’environ 45 000 tonnes par an de déchets d’emballages. Dans l’immédiat, il valorise environ 22 000 tonnes et affiche un taux de refus de 8%.
Conçu par l’entreprise savoyarde Aktid, le centre de tri est bien évidemment à même d’intégrer les futures consignes de tri des plastiques. Equipé de 4 cribles balistiques, 7 machines de tri optique, overband et d’un séparateur à courant de Foucault, il est armé pour voir l’avenir en face… L’ergonomie et l’amélioration des conditions de travail des personnels est omniprésente dans la conception des cabines de tri.
On l’aura compris, ce n’est pas fini : les autres aménagements sont programmés pour 2014, une année qui permettra au centre multifilières de tourner à plein régime. A terme, environ 60 personnes travailleront sur Valopôle.