Tri : Saint-Etienne réhabilite une déchèterie
Depuis début février, la déchèterie de Tartaras (située dans l'arrondissement de Saint-Etienne, 42) fait l’objet de travaux d’extension et de réhabilitation ; ces derniers devraient durer un peu moins de 2 mois. Objectif de ce "méga lifting" : améliorer la qualité d'accueil des usagers et mettre en place de nouvelles filières de tri tout en les sécurisant. Pendant cette période de travaux, l’ouverture de la déchèterie est maintenue autant que possible, même si quelques perturbations dans son fonctionnement sont à attendre...
Cette déchèterie a été construite en 1996, et transférée en 2003 à Saint-Etienne Métropole. Elle connait depuis plusieurs années une augmentation constante de sa fréquentation : en 2007, elle a ainsi accueilli près de 50 000 visiteurs. Problème : sa surface réduite génère des difficultés d'exploitation et des attentes importantes des usagers, un facteur de démobilisation pour le geste de tri et de contraintes de sécurité. De plus, la location du site n'est vraiment pas idéale, du fait de son environnement immédiat : situé au pied d'un coteau rocheux et d'une ancienne décharge. Une modernisation et un agrandissement étaient donc nécessaires.
Dans les faits, l'amélioration de la fluidité de circulation sur le site va être considérablement améliorée, avec l'augmentation de la surface de la plateforme haute. Comment ? Grâce à la création d'une nouvelle voie d'accès et la suppression d'un terre plein central qui génère des difficultés pour les véhicules qui font demi-tour. De plus, un emplacement spécifique pour le tri des déchets d'équipements électriques et électroniques (D3E, ou DEEE) va voir le jour. Enfin, la mise en place d'un quai supplémentaire pour le tri du bois complète le nouveau dispositif. Sachant que le bois représente environ 5% des apports dans les déchèteries, ce sont près de 350 tonnes de bois par an qui pourront ainsi être valorisées et détournées de l'enfouissement sur la déchèterie de Tartaras.
Le coût global de cette opération de relooking est de 148 000 euros (TTC), subventionnée à hauteur de 18 300 euros par l'Ademe. Les partenaires techniques sont les suivants : BE Sotrec (études) et Eurovia (travaux). Fin du chantier : d'ici une dizaine de jours.