Turin : Derichebourg va enfouir les déchets non toxiques
Alors que les cours des ferrailles et des métaux non ferreux ne cessent de baisser et que l'action du groupe Derichebourg suit la même tendance, ce dernier vient d'annoncer que sa filiale italienne venait d'obtenir une autorisation d'exploiter un centre d'enfouissement de classe 2 à Turin...
Le groupe Derichebourg exploite depuis plusieurs années une unité de broyage de véhicules hors d'usage à proximité de la ville de Turin en Italie. Il vient d'indiquer qu'il a obtenu une autorisation d'exploiter un centre d'enfouissement technique de déchets non toxiques (classe 2) via sa filiale italienne.
Ce cet devrait avoir une capacité minimum de 600 000 mètres cubes et est situé à proximité de Turin qui n'avait pas de telle unité d'enfouissement jusqu'à présent. On ignore cependant à quelle date cette activité devrait démarrer.
C'est à première vue une excellente nouvelle pour le groupe qui en profite pour rappeller qu'il gère la collecte des déchets ménagers et le nettoyage de la voirie de 133 communes ( 1.185. 000 habitants ). Très bien, mais cela reste somme toute une position modeste eu et égard à la taille de ce marché et aux acteurs en présence. Maintenant cela présage peut-être de nouvelles ambitions du groupe dans l'activité de collecte et traitement des déchets ménagers.
Selon notre confrère de la Nouvelle République, Derichebourg réalise des travaux sur le site de la carrière des Lourdines (département de la Vienne). La rumeur parle de projet de création d'un centre d'enfouissement. Pourtant, les carrières de calcaire ne sont pas appropriées pour ce gendre d'activité. A la mairie de Migné-Auxances on s'interroge : « Tout ce que l'on sait, c'est que, depuis l'an dernier, une grande partie du site a été rachetée à une banque parisienne par le groupe Derichebourg. Ils ont sécurisé le site, il y a du gardiennage, mais, pour le reste, on n'est au courant de rien. C'est une grosse question des élus. On les a sollicités, ils ne veulent rien dire ». Une procédure de mise en demeure a été adressée, la semaine dernière, par la commune au groupe. « Il y a eu des travaux qui auraient nécessité un permis de construire ou une autorisation préalable. » |