La Commission Européenne a présenté ce jeudi un plan d'actions pour développer une bioéconomie durable et circulaire au service de la société, de l'environnement et de l'économie en Europe. Cette nouvelle stratégie s'inscrit dans le cadre de son action menée pour imprimer un nouvel élan à l'emploi, à la croissance et à l'investissement dans l'UE...
La bioéconomie englobe tous les secteurs et systèmes reposant sur des ressources biologiques. Elle constitue l'un des secteurs d'activité les plus vastes et les plus importants de l'UE, puisqu'elle comprend l'agriculture, la sylviculture, la pêche, l'alimentation, la bioénergie et les bioproduits, totalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 2.000 milliards d'euros et emploie quelque 18 millions de personnes. C'est aussi un secteur essentiel pour stimuler la croissance dans les zones rurales et côtières.
"Dans un monde où les ressources biologiques et les écosystèmes sont limités, des efforts d'innovation sont indispensables pour nourrir les populations et leur fournir de l'eau potable et de l'énergie. La bioéconomie peut produire du combustible à partir d'algues, recycler les plastiques, transformer des déchets en mobilier ou en vêtements neufs ou élaborer des engrais biologiques à partir de sous-produits industriels. Elle est susceptible de créer un million de nouveaux emplois verts d'ici à 2030", indique la Commission.
Mettre en place une bioéconomie circulaire et durable exige un effort concerté des pouvoirs publics et des industriels. Pour piloter cet effort collectif, la Commission lancera en 2019 14 mesures concrètes axées sur 3 objectifs clés. En premier lieu : développer et renforcer les biosecteurs. Pour libérer le potentiel de la bioéconomie et moderniser l'économie et l'industrie européennes en vue d'assurer à long terme une prospérité durable, la Commission entend :
faciliter la mise en place de nouvelles bioraffineries dans toute l'Europe.