Une étude pour mieux appréhender le gaspi alimentaire

Le 05/06/2014 à 16:26  

Une étude pour mieux appréhender le gaspi alimentaire
 La Banque Alimentaire du Calvados et Sita ont présenté le mois dernier les résultats d’une étude commune visant à évaluer l’impact environnemental de l’association. Cette étude démontre qu’au-delà du bénéfice social, les Banques Alimentaires participent à la protection de l’environnement en réduisant l’impact écologique de l’ensemble de la chaîne de production-distribution des aliments (industries agroalimentaires, grande distribution et producteurs)...

 Grâce à cette étude, Sita et la Banque Alimentaire du Calvados ont calculé que les 1,8 tonne de denrées alimentaires distribuées par l’association dans le Calvados en 2012, au lieu d’être jetées, ont permis d’éviter l’émission de 4 213 TéqCO2 par an, soit l’équivalent des émissions générées par la consommation électrique de 20 000 Français ou d’un parcours de 31 millions de km en voiture.

 Cette étude permet par ailleurs à la Banque Alimentaire du Calvados de mieux appréhender le gaspillage alimentaire, d’optimiser les circuits d’aide et de distribution (avec les grandes surfaces notamment) et donc d’augmenter la collecte de denrées consommables mais non commercialisables. Sita s’était engagé dès 2010 pour soutenir l’action des Banques Alimentaires, notamment via le versement d'1 euro par tonne collectée d’emballages issus des collectes sélectives, ce qui a permis de financer 12 salles de tri de denrées alimentaires (voir notre dépêche).

 Cet engagement est aujourd’hui porté par le Groupe Suez Environnement via un partenariat national avec la Fédération Française des Banques Alimentaires (FFBA), dans le cadre duquel plus de 93 000 tonnes de denrées alimentaires ont été récupérées en 2013, soit l’équivalent de 186 millions de repas, notamment grâce à la mobilisation des collaborateurs du Groupe lors de la Collecte nationale de novembre (voir notre article).