Une petite nouvelle dans le monde du recyclage des déchets composites

Le 19/09/2014 à 9:17  

Une petite nouvelle dans le monde du recyclage des déchets composites

Déchets composites (fibres longues) Au nord de Nantes, une toute nouvelle société, encore en cours de constitution, se donne pour objet de valoriser par recyclage les déchets composites constitués de polyester et de fibre de verre) : AB Val Composites, telle est son appellation…

A l’initiative du projet, une femme : Annie Briand, suivie près par sa famille, à savoir la holding AJCB Conseil, à Ancenis qui détient en effet la majorité du capital...

Cela dit, trois partenaires d’importance complètent le tour de table : les deux dirigeants d’Espace Créatic à Couëron et un distributeur de mobiliers et d'équipements d'extérieur en matériau recyclé, tout le monde étant établi en Loire Atlantique. On démarre sur des bases solides : un programme de R&D collaboratif, Alter Val Composites (financé par les investissements d'avenir ayant pour partenaires l'Ademe, Bénéteau, Altor, Baudet, Sotira, etc), qui a donné des résultats on ne peut plus satisfaisants.
Si tout se passe comme prévu, les essais industriels auraient lieu en mars 2015 (tandis que les premiers protos verraient le jour à l’automne) dans l’usine basée à Puceul, au nord de Nantes. Là, un atelier d’environ 2 200 m² accueillera notamment une presse de 1 200 tonnes. Capital de départ, 4 millions d’euros.

Une fois l’affaire bel et bien lancée, elle devrait disposer d’une capacité de traitement de l’ordre de 1000 tonnes par an. Recycler, c’est bien. Avoir d’entrée, le débouché, ce n’est pas plus mal, au contraire : ainsi, les secteurs du bâtiment, du nautisme, de l’aéronautique et de l’éolien seraient potentiellement preneurs des pièces proposées, la jeune chef d’entreprise confirmant que son unité ne produira pas de la matière « mais des pièces finies par compression pour des grandes séries, notre objectif étant que leur prix de revient ne soit pas plus élevé que l’enfouissement des déchets ». Si tout roule, le business plan prévoit l’implantation de trois autres unités ailleurs en France, histoire de bien mailler le territoire et se rapprocher des gisements de ces déchets…

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