Valorisation des déchets : le p’tit nouveau est né
Et voilà ! C’est fait. Deux entités ne manquant pas de point communs peuvent désormais officiellement apporter ce qu’elles appellent « leur vision publique de l’exploitation d’unités de valorisation énergétique et de réseaux de chaleur ».
Le projet de construire ensemble « quelque chose de nouveau » ayant été longuement « pensé », la naissance de ce nouvel opérateur tombe à pic, puisque la loi sur la transition énergétique prévoit de promouvoir un nouveau modèle local plus modéré, grâce à un moindre recours aux énergies fossiles et nucléaires, et une utilisation accrue des énergies renouvelables. C’est sans compter la directive européenne « stockage », qui impose une sorte de rupture avec le modèle classique, en ce sens qu’elle fixe un objectif de diminution de 50 % des déchets enfouis, d’ici 2020.
Est-ce le glas de la rentabilité du stockage ? On ne saurait l’affirmer.
Toujours est-il que l’Allemagne, qui a depuis des années déjà, simultanément dopé le recyclage matière et optimisé la valorisation énergétique pourra se targuer de son expérience pour ce qui est de la diminution des quantités de déchets à traiter, avec en simultané, l’augmentation des PCI entrants dans les UIOM mâtures…
De nombreux incinérateurs français ayant franchi le cap de la trentaine, il est facile de déduire le rôle qui sera affecté à MVV Umwelt via la SEVE… si l’on ajoute à ce paramètre un second élément de poids : une cinquantaine de collectivités locales françaises vont renouveler leurs contrats d’exploitation d’unités de valorisation énergétique au cours de ces prochaines années, ce qui correspond à la valorisation de 6 millions de tonnes de déchets annuels...