Le bilan 2013 du Sittomat sur la collecte et la valorisation des déchets ménagers sur l’aire toulonnaise confirme 2 tendances, à savoir la baisse de la production de déchets ménagers et la hausse de la collecte sélective et des apports en déchèteries, "preuve que les administrés poursuivent leurs efforts de tri et que les consignes sont de mieux en mieux appliquées", se félicite le Syndicat...
Grâce à son système multi-filières, le Sittomat (Syndicat mixte intercommunal de transport et de traitement des ordures ménagères de l'aire toulonnaise) collecte plusieurs types de déchets ménagers à travers plusieurs axes : les OM (Ordures Ménagères), la collecte sélective avec le tri, et les déchèteries. Le Syndicat dispose d’un dispositif de traitement lui permettant de valoriser un maximum de déchets ménagers : la valorisation énergétique (grâce à la combustion des OM) ; la valorisation matière (grâce au compostage et au recyclage). Avec le développement du dispositif de collecte sélective et de valorisation matière, la part de déchets incinérés ou enfouis diminue. L’objectif du Syndicat est de favoriser cette évolution, conformément aux recommandations du Grenelle Environnement.
Une fois collectées, les OM sont traitées à l’UVE (Usine de Valorisation Energétique) de Toulon. Par combustion, elles permettent d’alimenter des réseaux de chauffage (quartier Berthe et quartier Beaucaire) et de produire de l’électricité. En 2013, plus de 96% des OM ont été valorisées (231.527 tonnes collectées pour 223.732 tonnes valorisées) et moins de 4% (soit 7.795 tonnes) ont été enfouies. Concernant la collecte sélective, le Sittomat récupère les matières suivantes : le papier/carton ; le flaconnage plastique ; le verre ; l’acier et l’aluminium. Ces matières sont ensuite traitées au centre de tri Veolia de la Seyne-sur-Mer et recyclées via des filières spécialisées. L'an passé, plus de 91% des matières récupérées ont été recyclées (31.404 tonnes collectées pour 28.319 tonnes valorisées), les 9% restants étant des refus de tri. Enfin, les déchèteries récupèrent tous les déchets qui ne peuvent être jetés dans le bac des OM ou dans les bacs de tri. L’ensemble des déchets fait l’objet d’une valorisation matière via le compostage et le recyclage, hormis les gravats dont la valorisation est toujours à l’étude. Le Sittomat valorise plus de 82% des apports en déchèterie sur l’aire toulonnaise : 78.417 tonnes ont été collectées en 2013 (principalement des déchets verts, des gravats et des encombrants en mélange) pour 64.471 tonnes valorisées.
Au total, en 2013, ce sont donc 341.348 tonnes de déchets qui ont été collectées sur le territoire du Syndicat, dont 316.522 tonnes qui ont été valorisées. L'analyse des chiffres sur les 3 dernières années montre que la baisse du tonnage des OM et du total des déchets collectés suit la baisse de la consommation des ménages (242.228 tonnes en 2011, 235.865 en 2012, 231.527 en 2013). Malgré cette baisse, la collecte sélective et l’apport en déchèterie sont en augmentation, ce qui démontre que les administrés sont plus sensibles au tri et font de plus en plus d’effort sur la gestion de leurs déchets (30.581 tonnes en 2011 contre 31.404 en 2013 pour la collecte sélective ; 74.292 tonnes en 2011 contre 78.417 en 2013 pour les apports en déchèterie). Autre fait notable : le taux de valorisation des déchets est également en augmentation (91% en 2011, 91,69% en 2012, 92,72% en 2013), signe que les habitants de l’aire toulonnaise ont bien appréhendé les règles du tri. "Ce bilan 2013 démontre que le geste du tri est devenu une véritable habitude et que de plus en plus de Français sont sensibles à la valorisation et au recyclage de leurs déchets. Ce constat confirme que l’intérêt général du tri a été assimilé et que les consignes sont de mieux en mieux appliquées", souligne le Sittomat.
Afin d’optimiser encore davantage la valorisation des déchets, et plus particulièrement le recyclage des emballages ménagers, le Sittomat indique collaborer étroitement avec Eco-Emballages. A titre d'exemple, depuis 2013, le Syndicat amplifie et entretient le réseau des points de collecte du verre (voir notre article). Il installe également un tout nouveau modèle de container dans les centres-villes, plus adapté aux conditions citadines. En parallèle, le Sittomat renforce sa communication de proximité et met en place de nouvelles campagnes de communication soutenues par Eco-Emballages et son célèbre "M. Papillon" (voir notre dépêche). Ce dispositif a d’ores et déjà porté ses fruits : sur l’année 2013, la collecte du verre a augmenté de +4% par rapport à l’année 2012.