Avec la mise en service de 4 nouvelles unités (3 au Royaume-Uni [Wilton, près de Newcastle ; Severnside, près de Bristol ; Cornouailles] et 1 en Pologne [Poznań]) qui assureront la gestion de 1,2 million de tonnes de déchets résiduels supplémentaires, le Groupe Suez renforce sa capacité de valorisation des déchets et confirme son rôle majeur dans la production d’énergie de récupération…
En 2017, Suez valorisera plus de 9 millions de tonnes de déchets (contre 8,5 millions en 2016) au sein de 55 Unités de Valorisation Energétique (UVE) réparties en Europe. 7 TWh4 d’énergie seront vendus ; ce chiffre concerne uniquement l’énergie produite par les UVE et n’intègre pas la part provenant des Combustibles Solides de Récupération (CSR) et du biogaz. Cela permettra d’éviter l’émission de plus de 1,5 million de tonnes de CO2.
"Les déchets peuvent être transformés en matières premières secondaires. Ceux ne pouvant être recyclés constituent également une ressource énergétique triplement vertueuse puisque locale, à faible émission de carbone et économique pour les collectivités et les industriels présents sur nos territoires. Nous sommes convaincus du potentiel de croissance pour le Groupe en Europe et à l’international. Nous avons pour ambition de franchir, avant 2020, la barre des 10 millions de tonnes de déchets valorisés sous forme d’énergie durable", indique Jean-Marc Boursier, Directeur Général Adjoint de Suez en charge de l'activité Recyclage & Valorisation en Europe.
Les déchets résiduels qui ne peuvent être recyclés représentent une importante source énergétique et une alternative durable aux combustibles fossiles. Ceux-ci peuvent être notamment transformés, au sein des territoires, par des UVE en électricité, chaleur ou vapeur, pour alimenter des réseaux d’électricité et de chauffage urbain ou être mis à disposition de clients industriels. "Ce type de valorisation constitue donc une alternative compétitive à l’enfouissement des déchets en centres de stockage", souligne le Groupe.