Sur l'année 2017, Verallia (3ème producteur mondial d’emballage en verre pour les boissons et les produits alimentaires) a réalisé de bonne performances financières. Le chiffre d’affaires s'élève à 2.473,7 M€, en progression de +4,5% par rapport à 2016 (+4,5% également à taux de change constant), tiré par la croissance des volumes, un mix légèrement positif et l’augmentation des prix en Amérique du Sud...
Verallia affiche 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, avec une production de 16 milliards de bouteilles et pots en verre. En Europe, la croissance de +3,7% s’explique par la hausse des volumes dans la plupart des pays (notamment en France et en Péninsule ibérique) et par une légère amélioration du mix. Les variations de taux de change ont eu un impact positif de 0,4% sur le chiffre d’affaires.
En Amérique du Sud, le chiffre d’affaires a progressé de +11%. Son évolution a été pénalisée par la dépréciation du Peso argentin contre l’Euro, toutefois partiellement compensée par l’appréciation du Réal brésilien. A taux de change constant, le chiffre d’affaires a augmenté de +14%, grâce à la bonne orientation de l’activité en volumes (principalement les bouteilles de bière au Brésil) et à la hausse des prix dans un contexte fortement inflationniste.
L’EBITDA ajusté est en hausse de +7,9% (+8,2% à taux de change constant), tiré principalement par les volumes et par l’amélioration de la performance industrielle. En Europe, l’EBITDA ajusté a augmenté de +6,9%. La croissance de +6,5% à taux de change constant est robuste, et s’explique par la hausse des volumes et l’amélioration de la performance industrielle, qui compensent partiellement l’impact négatif de l’évolution des coûts. Les prix de vente sont restés stables.
En Amérique du Sud, l’EBITDA ajusté a augmenté de +12,8%. L’impact négatif de la dépréciation du Peso argentin face à l’Euro a été partiellement compensé par l’appréciation du Réal brésilien. La forte progression de l’EBITDA ajusté à taux de change constant (+17%) s’explique par la très bonne orientation de l’activité en volumes et par la capacité à répercuter l’inflation des coûts dans les prix de vente.