VHU : la prime à la conversion booste l'activité
On dénombre environ 1700 centres agréés pour démanteler les VHU ; ils se partagent le marché en France, grâce à un maillage des installations revu à la hausse par la réglementation qui incite à ce qu'il y en ait un tous les 50 km, afin d’encourager la dépollution puis le traitement des véhicules hors d'usage. 
Comme à chaque fois que l'on incite financièrement à se débarrasser d'un véhicule vieillissant ou hors service, on assiste à un afflux de voitures sur les sites chargés de se pencher sur leur démantèlement.
Partout, l'effet de la prime à la conversion se fait sentir sensiblement. On enregistre une hausse d'activité en +30% en moyenne, le hic étant parfois le manque de place sur les sites pour acceuillir les VHU qui proviennent de compagnies d’assurances, de concessions, mais aussi de particuliers qui souhaitent de défaire de leur vieux véhicule.
Dans un 1er temps, le professionnel fait l'inventaire des pièces pouvant être récupérées pour alimenter le marché du réémploi. Les opérations de dépollution s'en suivent afin de débarrasser le VHU de ses fluides. Les objets précieux tels que les pots catalytiques, sont traités à part : ils contiennent en effet des terres rares qu'il est facile d'écouler sur le marché.
Une fois tout ce qui est récupérable en l'état a été prélevé, que ferraille et métaux ont été préparés par broyage sur des sites dédiés, que les plastiques recyclables ont été eux aussi redirigés vers leur filière, il reste une fraction qui ne peut être recyclée ou valorisée qui doit être éliminée. Ce qui pose souci aux professionnels assujettis aux contraintes liées au rétrécissement des débouchés de ces déchets dont il faut bien se débarrasser... On ne le répètera jamais assez.