VHU : Re-Source reprend de la vitesse
L’année 2013 se solde avec un résultat d’exploitation positif, et ce, en dépit de la baisse des volumes due à la disparition de la prime à la casse… ce qui est une très bonne nouvelle.
L’activité enregistre un recul évident des volumes de VHU en provenance des concessionnaires automobiles, un manque à gagner cependant partiellement compensé par les VHU qui parviennent aux membres du réseau, via les compagnies d’assurance.
Cela étant dit, on regarde l’avenir avec sérénité : 2014 sera l’année du développement de la plateforme de mise en relation (alias PRECI) entre démolisseurs et garagistes, pour ce qui concerne les pièces détachées de réemploi ou d’occasion.
Et d’annoncer que l’on mise sur le professionnalisme et la prudence : « les contrats contiennent des exigences importantes de la part des constructeurs et des assureurs, en particulier en terme de traçabilité et d’envoi des pièces »… En d’autres termes, tous les démolisseurs ne seront pas éligibles ! Parce qu’on vise clairement sur la qualité. Quoi qu’il en soit, une dizaine de contrats ont été signés l’an dernier ; en 2014, 25 entités rejoindront le groupe et on escompte pouvoir signer environ 120 contrats supplémentaires au cours des deux années suivantes.
Côté Re-source, on n'est plus dans le rouge : le résultat est positif, lui aussi, de 210 000 euros, au titre de l’année qui vient de s’écouler, ce qui constitue une excellente nouvelle en soi, un an après la fermeture du site de Noyelles-Godault.
Le reclassement des 35 ex-salariés de l’unité est en cours, et il paraitrait que l’appareil de production du centre de Re-source Auto Pièces pourrait être réutilisé sur un autre centre de démontage automobile. Rien n’est arrêté en ce sens, mais c’est de l’ordre des choses possibles…
La chaîne de démontage a été transférée à Romorantin (pour des travaux d’entretien et remise en état). Le principe « Re-source » n’étant pas remis en question (c’est le lieu d’implantation de Re-source Noyelles qui n’était pas adapté à l’activité vente de pièces détachées, parce que trop éloigné des bassins de vie), on parle de mettre au monde un petit frère du côté de Dreux, lequel aurait pour mission de démonter 2 500 véhicules par an, grâce aux compétences de 20 salariés environ.
Il est bon de préciser à ce stade, qu’Indra n’exploitera pas ce nouveau site ; à l’instar de ce qui se pratique dans d’autres univers professionnels, elle a en effet vendu la technologie à un privé et se contentera de faire de la prestation de services...