Vienne : le tri a fermé ses portes... pour gros travaux

Le 25/04/2014 à 11:30  

Vienne : le tri a fermé ses portes... pour gros travaux

Déchets d'emballages Fermeture temporaire du centre de tri de Saint-Eloi, exploité par Sita Rebond (Suez environnement). L'opérateur a lancé en effet des travaux de modernisation du site, dans le cadre du marché qui lie l'entreprise à la communauté d'agglomération de Grand Poitiers. Au programme, installation de machines à tri optique, aspirateur des films plastique et autres mesures concrètes afin de rendre le travail des collaborateurs moins pénible. Pendant le laps de temps nécessaire, les déchets seront expédiés à Niort et au Mans...

Rendre moins pénible le travail des personnes en insertion, moderniser les installations techniques, avient été annoncés en novembre 2012 par le député-maire, Alain Claeys, juste après que le marché aité été signé en octobre 2012.

« La communauté d'agglomération est le plus gros apporteur de déchets au centre de tri de Saint-Eloi. Environ 80 % du tonnage travaillé par Sita, soit chaque année,12.000 tonnes de déchets », indique Céline Besnard, directrice du service déchets propreté à Grand Poitiers.
Les travaux en cours ont nécessité une organisation spécifique qui perdurera jusqu'à la fin de l'année : le verre, récupéré indépendamment du reste des déchets d'emballages, est collecté et traité de manière identique, les cartons sont mis en balles et expédiés à Niort, tandis que le reste est envoyé au Mans, sur le centre Passenaud-Sita, inauguré fin 2013 (voir Déchets : la Sarthe s'équipe d'un nouveau centre de tri etTri des emballages : Passenaud et Sita mettent le paquet ).

Il faut dire que le centre de tri subit de grandes manoeuvres : on ne conserve en effet que le bâti. La zone de stockage amont est agrandie, tandis que Sita procède à la mécanisation de toute la chaîne, avec un système de tri optique qui détectera les matériaux afin de les expédier automatiquement dans les alvéoles qui leurs sont affectées. Les films plastiques, toujours un peu pénibles à traiter parce qu'ils s'emmêlent facilement aux autres déchets, seront triés par aspiration.
Le tri manuel restera de mise : trente-trois personnes en insertion travaillaient sur les chaînes. A l'avenir elles seront une vingtaine. Mais, indique Céline Besnard, le travail sera moins fatigant. Les personnels qui ne seront plus nécessaires sur la chaîne de tri seront affectées à la maintenance, au nettoyage des collecteurs de verre, à la collecte des encombrants. Il est prévu aussi, d'augmenter le nombre de caristes...