Watt Value : Oui à l'éco-électricité !
Acheter de l’électricité "verte" revient le plus souvent à acheter une certification "verte" sur la base de sa consommation électrique, et de façon totalement séparée de sa fourniture physique. Mais quel est le sens de cet achat volontaire ? Ce surcoût vient-il réellement contribuer au développement d’une filière de production respectueuse de l’environnement ?...
Ces questions font partie des préoccupations de Jérôme Simon, ancien cadre de General Electric, fondateur en 2006 de Watt Value, qui veut redonner aux certificats "verts" leur fonction de lutte contre le réchauffement climatique. Sa société propose ainsi aujourd’hui aux entreprises, et dès septembre aux particuliers, de se positionner volontairement sur le marché de l’éco-electricité en marquant leur engagement en faveur des énergies renouvelables, dans le cadre d’une offre de certificats "verts" assortie de garanties de réinvestissement dans des projets d’amélioration écologique.
Cette clause de réinvestissement, gérée en partenariat avec Boralex France, producteur d’énergie éolienne, doit conduire à une amélioration de l’existant et apporte ainsi au consommateur une garantie sur le sens de son achat, responsable et volontaire, en faveur d’une filière de production qu’il souhaite promouvoir.
Cet engagement a d'ailleurs amené Watt Value à faire partie des toutes premières références à se positionner en faveur de "EVE", premier label français de qualité visant à distinguer les offres d’électricité les plus écologiques (voir notre article : France : un nouveau label d’énergie "verte").
Pour information, l’électricité est dite "verte" lorsqu’elle est produite à partir de sources d’énergie renouvelables : le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, la marée ou les déchets de végétaux. Contrairement aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz, uranium) dont les réserves s’épuisent jour après jour, ces sources renouvelables sont en théorie inépuisables. De plus, leur exploitation n’engendre aucune émission directe de CO2.
Quant au certificat "vert", il est défini dans le cadre de la certification européenne RECS (Renewable Energy Certificate System) comme une attestation de production de 1 MWh remise à l’exploitant d’une centrale utilisant les énergies renouvelables, et délivré par Observ’ER (l’Observatoire des Energies Renouvelables).