Ypréma : à fond dans le recyclé

Le 31/03/2010 à 19:08  
Ypréma : à fond dans le recyclé
Décharge de Pluguffan Comme on vous la déjà, dit, le recyclage est le dada de cette société qui l’an dernier a fêté ses 20 années. Normal dans ce contexte que de donner les nouvelles du front. Car à l’ouest, il y a du nouveau...
 
 Depuis sa création, la société Ypréma transporte par voie d’eau des matériaux recyclés ou à recycler. Plus de 300 000 tonnes au total sur l’année 2009, ce qui a permis d’atteindre 39% de transport alternatif et de devancer ainsi l’objectif de 20% du Grenelle de l’Environnement…
Quimper : depuis quelques mois, Ypréma gère l’installation de stockage de déchets ultimes de Kerhoaler sur la commune de Pluguffan (29). Ce site de plus de 4 hectares est la propriété de Quimper Communauté qu en a confié l’exploitation à Ypréma.
Ce centre est destiné à ne recevoir que des matériaux de terrassement inertes dont la fraction valorisable en aura été extraite.
En cela Quimper communauté est conforme à la réglementation européenne qui se décline comme suit : réduire les déchets à la source, réutiliser les matériaux, recycler, récupérer l’énergie, n’enfouir que les déchets ultimes. En respectant ces points, la collectivité augmente la durée de vie de ce site (denrée rare que celle des CET), initialement prévue pour une dizaine d’années tout en favorisant le recyclage et en économisant la ressource naturelle qu’est le granulat. Force est de conclure : chapeau bas !

 Autre chose : l’Urbasol… L’entreprise TPIDF a mis en œuvre les matériaux d’Ypréma pour le syndicat intercommunal d’assainissement de Marne la Vallée, maître d’ouvrage de R Conseil le maître d’œuvre. L’Urbasol a été utilisé pour remblayer une canalisation en fonte sur une hauteur pouvant atteindre 2 mètres.
Il a été mis en œuvre par couches successives de 30 cm afin d’obtenir les résultats de compactage demandés.
La Sade Montmorency et son sous traitant utilisent eux aussi pour le chantier de la ville d’Ermont, 3000 tonnes de ce produit pour le remblaiement des canalisations en béton d’eau potable sur une profondeur de 6 mètres.
Il faut dire que le matériau recyclé a été agréé par les services techniques de la Sade et par le bureau d’études « structure et réhabilitation ».