Zéro pollution du fait de la Snam : on y voit plus clair en Isère

Le 04/01/2013 à 19:26  

Zéro pollution du fait de la Snam : on y voit plus clair en Isère

OK Après l’incendie qui avait endommagé un site de recyclage établi en Isère, avec un émoi immédiat qui avait mobilisé le monde associatif, on est ravi d’apprendre que le bilan du sinistre est beaucoup moins lourd que ce qui était de prime abord avancé… De fait, les analyses d’air et d’eau sont conformes à la normale à Saint Quentin Fallavier et ce, parce que l’entreprise a respecté la réglementation en tous points…

 Belle façon de commencer l’année, que d’apprendre par le dirigeant de l’entreprise, Frédéric Salin, que la société Snam, société d’affinage des métaux basée à Saint Quentin Fallavier, est en mesure de rassurer les inquiets à la suite du sinistre qu’elle a récemment subi et même de publier un bilan on ne peut plus satisfaisant. On ne s'en plaindra pas, bien au contraire, et sommes ravis de le présenter dans les détails.

 Si les associations locales s'étaient emparées de l'événement et avaient vivement tiré la sonnette d'alarme (voir Pollution :  Misère à ciel ouvert en Isère) afin de sensibiliser les autorités aux faits de pollution (accidentelle dans le cas qui nous occupe), on ne pourra que se féliciter des derniers rebondissements qui ont été portés à notre connaissance...
Le feu n'a finalement sévit que sur une zone non dangereuse : "seule une vingtaine de tonnes de batteries ont été touchées par l’incendie sur les mille tonnes de batteries autorisées au stockage, principalement des emballages. Grâce à la rapidité de détection et de réaction des professionnels de SNAM et des pompiers, l’incident a été circonscrit en moins de deux heures", indique Frédéric Salin.
Autre motif de satisfaction, les résultats des contrôles des organismes indépendants missionnés par le Ministère de l’environnement confirment les analyses réalisées par SNAM : aucune pollution liée à cet incident n’est constatée dans l’air, dans l’eau et dans les sols. Lors de l’incendie, les pompiers avaient également procédé à des analyses dont les résultats sont allés dans le même sens.

SNAM Le préjudice économique en revanche n'est pas négligeable : il s’élève à 600 000 euros. Cela étant et malgré l’incendie, "SNAM s’est refusé à recourir au chômage technique pour que les collaborateurs de l’entreprise continuent à apporter toutes les garanties de sécurité après cet incident et puissent conserver leur pleine rémunération".
Il apparait que la réglementation a été scrupuleusement respectée par l’entreprise, de même, bien évidemment, que l’arrêt préfectoral d’exploitation. Au demeurant, SNAM travaille en étroite collaboration avec les services du Ministère de l’écologie Travail en étroite collaboration avec la DREAL (Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement). A ce sujet, des travaux supplémentaires ont bien été prévus en accord avec les autorités en 2011, et les derniers accords nécessaires à la réalisation ont été communiqués à SNAM début novembre 2012, pour un démarrage de chantier à compter de décembre 2012, soit quelques jours après l’incendie. En tout état de cause ces travaux sont destinés à accompagner le développement futur de SNAM, ce qui veut dire a contrario que l'entreprise limite volontairement ses volumes de traitement depuis 2011 ceci dans l’attente de disponibilité des équipements nécessaires à toute extension.

 "SNAM tient à rappeler que c’est la première fois qu’un tel incident se produit sur le site de Saint Quentin Fallavier. La société est reconnue pour la qualité de ses produits et la rigueur de ses procédés. Elle est engagée dans des démarches de progrès continu avec notamment la démarche de qualité ISO 14001 qui garantit le respect de l’environnement des activités. SNAM effectue ainsi des analyses d’air en continue 24h/24 et 7 jours/7. Des campagnes sont régulièrement effectuées pour contrôler la qualité de l’eau", conclut le dirigeant.